L’une des plus graves crises du monde

VIVRE AU YÉMEN AUJOURD’HUI

En mars 2015, une coalition de pays dirigée par l’Arabie saoudite a débuté des opérations militaires au Yémen suite à la prise de contrôle des principales villes du pays par les rebelles houthistes. Depuis plus d’un an, la population yéménite subit embargo, privations, inflation et bombardements alors que les organisations humanitaires tentent d’opérer dans un contexte extrêmement délicat où elles sont directement prises pour cibles. Depuis le début des frappes aériennes, le 26 mars 2015, la guerre a fait plus de 6400 morts et 31000 blessés selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Découvrez 3 témoignages

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Plus de 300 000 enfants souffrent de malnutrition

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Une situation critique dans de nombreux villages

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Les maladies hydriques, une des principales causes de malnutrition

 

Aujourd’hui 80 % de la population yéménite a besoin d’une assistance humanitaire d’urgence selon l’Organisation des Nations Unies. Il y a déjà plusieurs mois, l’envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen tirait la sonnette d’alarme, avertissant que le pays se trouvait “à deux doigts de la famine”.

Après une année sous les bombes la population yéménite est toujours otage des combats. Le niveau d’urgence humanitaire a été élevé à son maximum. Seuls trois autres pays dans le monde sont au niveau 3 d’urgence : l’Irak, la Syrie et le Soudan du Sud.

Entre mars 2015 et mars 2016 le nombre de personnes déplacées est passé de 334000 à 2,5 millions, soit une augmentation de 648,5%.


 

Refusons que les civils passent #1anDePlus sous les bombes

Les ONG appellent à un cessez-le-feu immédiat et une résolution politique durable du conflit. Elles demandent la mise en place d’une commission d’enquête internationale indépendante sur le nombre croissant d’allégations de crimes de guerre, et demandent l’extension de l’embargo sur les armes à toutes les parties violant les lois de la guerre au Yémen.

Nous demandons :
  • L’amélioration immédiate et la facilitation par tous de l’accès humanitaire
  • Des condamnations fortes des violations du droit international humanitaire et des droits humains, y compris les violations à l’encontre des enfants par toutes les parties du conflit
  • Un réel respect du Droit International Humanitaire pour que l’impact du conflit sur les civils et les services aux civils soit minimum